Aujourd’hui c’est le départ pour Siem Reap au Cambodge à partir de Si Phan Don ou les 4000 Islands au sud du Laos. J’avais acheté en soirée les billets d’autobus à la réception de l’hôtel pour la somme de 35 $ US. On prend un petit déjeuner ordinaire à l’hôtel le café est vraiment dégueulasse, dommage, car le café du Laos en provenance du plateau de Boloven la région voisine est vraiment excellent.
Une caravane nous prend de notre auberge pour nous amener vers le bus VIP (CPS Company) qui traverse la frontière cambodgienne situer à Stung Treng une centaine de kilomètres au sud. On attend le traversier un vieux bateau rapiécer qui transporte de gros camions, des autobus et des passagers. Ca pas de l’air trop fiable, mais ça fonctionne, le gouvernail est rafistoler avec un volant de voiture avec une corde relier au moteur. Un moine entretient la conversation avec nos nouveaux amis Italien Simon et Frederica. Il est heureux de pratiquer sont anglais qu’il est allé étudier en chine grâce au monastère. Beaucoup de jeunes allumer profitent de leurs années de moine bouddhiste pour voyager et apprendre a parler l’anglais gratuitement.
10:21 Une fois, traverser de l’autre côté le chauffeur de la caravane tente de repérer le bus. On fait un premier stop sur le côté de la rue. Il nous fait signe de rembarquer le bus est plus loin. On débarque sur une route perdue au milieu de nulle part. J’aperçois un petit magasin, je vais acheter de quoi boire. Un vieil oncle Lao essaie de m’inviter à venir partager sa Beerlao. Non non , j’ai mal au ventre « uncle! » Il est à peine 9:00 du matin on va se garder une petite gêne. Le soleil est bouillant et l’ombre se fait rare. Le bus finit par se pointer le bout du nez, on entre s’assoir, le premier étage est rempli de légume et autre produit agricole. On fait un stop près de Don Det pour faire entrer d’autre touriste et habitant locaux se rendant aussi au Cambodge.
10:53, enfin les douanes rien de plus ne rustique, on dirait un camp de bucheron désorganiser. Cette frontière est ouverte depuis peu et les bâtiments officiels sont toujours en construction. On aperçoit un petit poste de quarantaine ou des dizaines de gens attendent d’être admis au pays. On prend soin de nous distribuer un feuillet d’information jaune. Un avertissement de santé, « les passagers internationaux peuvent être exposer a des agents infectieux jamais rencontrés auparavant. Vous aurez peut-être besoin d’assistance médicale. Si vous vous sentez mal pendant votre séjour au Cambodge, fièvre, toux, diarrhée, vomissement sévère. Veuillez rechercher de l’assistance médicale ». Non, mais merci de l’accueil , c’est rassurant on se perdra pas trop dans la jungle.
J’achète une bière locale au dépanneur de la douane, une bonne Angkor pas mauvaise puis pas chère en plus. On fait la connaissance avec la devise locale, le Riel, 4000 riels pour 1 USD. On remet notre passeport au responsable du bus, il me charge 25 us pour le visa d’un mois et un 5 dollars de frais descendu du ciel. Les gens de l’autre bus reçoivent leur passeport. On les distribue à leur propriétaire comme une ceinture de sauvetage aux camps de vacance.
11:49, on nous remet notre passeport et l’on entre au Cambodge. Le paysage de campagne profond se succède sans arrêt. Le sud du Cambodge est encore intact, il offre des scènes du quotidien de ses habitants figé dans le temps. Mélange de rizières, champs infondés, maison de bambou sur pilotis, temple bouddhiste. Le peuple du sud vit majoritairement de pêche et d’agriculture. On fait un arrêt au premier marché public d’importance pour y descendre les légumes en provenance du Laos. Le marché est en piètre état et les déchets jonchent le sol. Les gens de cette localité vivent dans la pauvreté, mais gardent le sourire.
On fait un arrêt pour aller manger dans un « truck-stop » cambodgien. La nourriture est bonne et elle plus qu’abordable, moins d’un dollar pour une assiette remplie a rebord. Oublier les toilettes, tout le monde va sur le côté de la rue pour se soulager. J’entends les gens se plaindre. Je vais me mêler au groupe pour savoir ce qui ne va pas. Le bus va tout d’abord rejoindre Phnom Phen situer à 315 km plus loin que Siem Reap avant de revenir sur son chemin. Quoi 630 km pour rien! La compagnie d’autobus décide de son itinéraire selon la destination majoritaire des gens à bord. Donc on est perdant. On doit suivre le reste du groupe. Renseignez-vous sur l’itinéraire et non la destination. Vous sauverez peut-être ce genre de situation. Vive l’aventure!
15:30, on arrête à Kratie pour faire descendre quelques passagers. Je vais chercher de l’argent au ATM (distributeur automatique de billets). Je suis stupéfait de recevoir des dollars américains, au Cambodge le dollar US est la devise la plus utilisée. On utilise la devise locale pour rendre la petite monnaie.
16:27, on est toujours en pleine campagne, les terres sont infondées et les gens doivent utiliser des embarcations pour leur déplacement quotidien. Les rizières, les filets de pêche et les piles de bois de chauffage se succèdent le long de la seule route d’importance.
18:00, on nous annonce que dans une heure nous changerons de bus vers Siem Reap. Bonne nouvelle au sauveras au moins 2 heures de route.
23:33 enfin, Siem Reap plus de 14 heures de route, on est mort, mais on est arrivé en un seul morceau. C’est la grande noirceur dans un stationnement boueux rien de la ville mythique qui nous faisait rêver. On essaie de prendre un des taxis stationnés sur le bord de la route. Le responsable du bus nous empêche de monter avec l’un d’entre eux. Il y a un taxi fourni avec le bus nous dit-il. Ça sent le coup monté, il veut garder les occupants du bus pour lui. On monte dans le taxi avec le guide contre notre grès, mais nous n’avons vraiment pas le choix de suivre. Il fait si noir on peut pas se perdre dans cette ville avec un sac à dos, on ne sait jamais. Nos amis italiens sont encore plus hystériques que nous, mais finissent par embarquer dans le taxi. Les routes sont boueuses et en chantier construction. Je me tiens sur mes gardes au cas ou il arriverait quelque chose.
On nous conduit dans un guesthouse, l’ Aroma guesthouse (http://www.aromadaily.com). On va voir la chambre ce n’est pas le grand luxe, mais c’est 15 $ et 12 $ si l’on reste pour d’autres nuits. La tension reste vive, l’Italien discute fort, il n’apprécie pas d’avoir été pris en otage, il nous demande notre numéro de téléphone pour prendre de nouvelle si tout va bien plus tard. On va rejoindre l’hôtel qu’on a réserve. OK bonne chance… Pas question de bouger dans cette ville en pleine nuit, dans la noirceur totale avec nos bagages sur le dos. Une couple de bières Angkor et une bonne nuit de sommeil sera la bienvenue. On bougera demain matin première heure.
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