ça cogne à ma porte, je suis déchiré, j’ouvre la porte c’est Stéphane qui me dit qu’on part vers Bangkok sous peu. Je remets mes choses dans mes sacs en tentant de ne rien oublier d’important. On monte avec un autre Canadien et trois Polonaises dans le camion. Je n’ai pas le choix de m’installer dans la boite du « pickup » sur les sacs à dos de tous le monde pour une bonne partie du voyage. Tantôt sous la chaleur accablante, tantôt sous la pluie. Un voyage à la thaie. Je m’endors sous le regard de tous les motocyclistes, automobilistes et les marchands qui bordent les rues. Un policier nous arrête, car semble-t-il on roulait trop vite. Une petite taxe de 200 baths (5 $). Je passe à l’avant pour la fin du voyage, on entre dans Bangkok il n’est pas encore 16 h est nous somme pris dans un bouchon de circulation. Nous prendrons une heure à atteindre l’hôtel de Stéphane qui se trouvait à un peu plus de 500 mètres de la sortie de la voie principale.
C’est les adieux, on se fait une accolade et je suis dans le taxi en direction de la gare de train. Le chauffeur pour une fois met en fonction son compteur et pour 30 minutes de course je m’en tire pour 80 baths. Un billet de train 500 bath pour une place avec couchette. Le train part vers les 20:45.
En face de ma place il y a 2 Québecois qui sont en fait des frères. On jase de tout et de rien. Un préposé nous apporte de la bière et nous dit que nous devrons régler la note demain matin avec le café. On va faire un tour dans le wagon-restaurant où nous avons le droit de fumer. On enfile quelques bonnes bières en écoutant la musique thaïe et en se faisant des amis qui nous trouvent franchement marrants.
On va se coucher, on ne dort pas si mal dans ses trains. Le matin venu, nous avons encore beaucoup de kilomètres à franchir. Notre préposé et de retour à l’assaut. Café! Soupe! Vous voulez du café gratuit. Pourquoi pas! Après il revient avec sa facture, près de 1000 baths (30 $ de bière) c’est impossible j’ai déjà régler 400 baths dans le wagon restaurant hier. On jurait qu’il va brailler. On refait le calcul, il va vérifier à la voiture-restaurant et l’on s’entend sur 500 baths. On arrive enfin à Nong Khai la dernière station avant Ventiane. Depuis ma dernière visite, ils ont construit des rails de chemin de fer qui entre jusqu’à Ventiane au Laos, mais bizarrement on ne peut acheter que le billet à la station de Nong Khai. Il y deux départ un à 10:30 qu’on a manqué de très peu et un autre vers 16:00 qui serait beaucoup trop de temps d’attente pour si peu de distance.
On prend un tuk-tuk pour 30 baths (1 $) chaque vers le bureau d’immigration thaïe. On sort de l’immigration, on prend le bus (15 bath) pour traverser le pont vers la douane Lao. Il y pas mal de gens qui semblent exaspérés de l’attente. Pas de panique les gars, bienvenue au Laos ici il y a aucun standard international. C’est précisément pourquoi beaucoup de gens aiment le charme de cet endroit.
On doit emprunter une file d’attente pour recevoir les papiers à remplir, il faut ensuite remplir 2 papiers identiques et refaire la file pour donner ses papiers et son passeport. Je regarde les tarifs des visas et les Canadiens sont les gagnants 42 $ US. Oh la vache 1800 bath! On doit encore attendre le retour de nos passeports vraiment il y a pas de presse ici.
Les chauffeurs de taxi commencent à nous coller aux fesses, 100 baths chaque on-dit peut-être, mais plus loin un autre nous offre 200 baths pour les 3. On dit on prend lui, mais le premier chauffeur n’est pas content. On passe par dessus les contrôles et l’on marche un bon 10 minutes avant de rejoindre son vieux Toyota Corona avec un intérieur on ne peut plus bouillant. Je suis enfin à la maison. Je vois les caisses jaunes de Beerlao partout. Je débarque au restaurant Le Ranch de mon ami Van où l’on se boit quelques bières et mange la meilleure pizza fine de Ventiane. Mon frère vient me prendre et l’on amène nos deux amis Québecois dans un hôtel près du Mékong.
Je suis de retour chez mon frère qui a presque terminé son immense maison en pierre et bois précieux. Un vrai palace royal. Il ne reste que la cuisine à aménageur. Je prends la bicyclette, car je me suis fait voler ma moto neuve lors de mon dernier voyage. J’étais assis de l’autre côté de la maison vers les 20:00 quand ma copine me demanda mes clés pour entrer à la maison. Elle revient en me demandant ou est ma moto ben elle est juste dans l’entrée, non bobby! Je vais voir ma moto a disparu… je fulmine comment on peut me voler ma moto à 20 mètres de moi. Personne n’a rien vu supposément. Je roule vers le garage de mes amis Lao monsieur Noy et sa famille. En fait, c’est les premiers amis que je me suis faits au Laos lors de mon premier voyage ici. Ils sont assis sur la table en avant du garage et cuvent de la bière tout en s’occupant des clients qui viennent faire réparer une crevaison. Ici, la plupart des gens habitent l’endroit où il travaille alors, quand on mange ou l’on boit un coup on continue de servir les clients.
Noy n’est pas là sa femme et ses amis de tout âge boivent des beerlao et discute de tout et de rien. Je me joins à cette joyeuse équipe tout en testant mon Lao. Je ne suis pas trop rouillé, mais maintenant je suis mélangé avec le Thai à cause de mon séjour d’un mois en Thaïlande.
On part vers la famille à Noy, car c’est la fête de son père. On m’accueille comme un roi, je connaissais déjà sa famille pour l’avoir visité la dernière fois. Je contribue à l’achat de deux caisses de bière et la soirée commence. Au menu soupe, concombre, bière avec glace et musique thaïe et lao. Le père me fait assoir près de lui, car je suis l’invité d’honneur. On me demande si j’ai une copine. Tu aimes cette fille, elle est pas mal non! On rigole en me faisant rougir. La soirée et les bières s’achèvent et je suis bien content, car je commence à m’endormir. Noy prend le volant de la bicyclette et je m’assois sur le « rack » à l’arrière, le fessier menace de se fracasser à tout moment. Noy n’en peu plus d’essayer de monter la côte je m’assois sur la moto d’un ami et l’on vient me reconduire dans le dernier chemin près de la maison. Je me prends quelques pierres question d’éloigner les chiens qui envahissent les rues et garde les maisons à la noirceur venue. Vraiment si quelqu’un est toujours debout à la maison ils pourront me suivre trace au jappement des chiens qui abboye à mon passage.
Je me couche. À mon réveil, mes neveux sont assis sur mon lit et regardent la télé. Visite mes amis un peu et je prends le rythme sans pression du Laos ça n’a pas beaucoup changé.
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