Dans l’émission d’aujourd’hui, on rencontre Célestine Foucher d’Info-Birmanie. Évidemment, on parle du Myanmar. Que s’y passe-t-il en 2014 ? On en parle beaucoup, ça semble en vogue d’y voyager. Est-ce que les choses ont évolué depuis son passé trouble jusqu’à aujourd’hui avec l’ouverture du pays et l’exil d’Aung San Suu Kyi. Comment peut-on y voyager de manière sûre et responsable ? On vous donnera l’heure juste, après ça sera à vous de planifier en connaissance de cause.
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Souvenez-vous que ce podcast est fait pour vous et avec vous. La seule règle que je vous impose est que cela doit parler majoritairement d’Asie. Que ce soit de voyage, d’aventure extraordinaire, d’expatriation, de retraite ou de partir en affaire sur le vieux continent. Perdu en Asie, c’est plus de 50 heures de podcast sur tous les pays et tous les sujets concernant l’Asie du Sud-Est (Thaïlande, Vietnam, Laos, Birmanie…) et les pays environnants. N’hésitez pas à visiter la section podcast pour découvrir les émissions qui sauront vous intéresser. Vous avez des questions, un blogue, un récit de voyage à nous faire part ? Laissez-nous un message dans notre boîte ’email’, ou un commentaire à la fin de cet article ou sur notre page Facebook.
Birmanie en mode routard : possible ? Info-Birmanie.org nous aide à comprendre ce qui s’y passe vraiment
Depuis que Thein Sein est président, depuis que les militaires ont enlevé leurs uniformes pour mettre des costumes civils, la situation des droits de l’Homme ne s’est pas améliorée, elle s’est même aggravée à certains égards comme la situation des Rohingya. La situation s’est énormément dégradée depuis 2012. Il y a eu des attaques racistes et communautaires, en général et sur les populations Rohingya en particulier. Il y a plus de 150 000 réfugiés depuis l’arrivé du président Thein Sein au pouvoir en 2011. Le conflit dans les États Karens et Katchin continue même avec les cessez-le-feu. Il y a toujours des populations civiles qui sont forcées de fuir leurs villages, le viol est toujours commis comme arme de guerre, alors on ne peut pas dire que la situation des droits de l’Homme s’est améliorée.
La situation économique s’est peut-être améliorée, mais ça, c’est à Rangoon, en ville. On voit qu’il y a une nouvelle génération de jeunes qui ont accès à Internet et qui ont un peu plus de travail. Les militants et activistes peuvent opérer au grand jour, ils ont le droit d’avoir une association, on peut manifester même si l’on risque un peu de prison. Il y a vraiment une vraie marge de manoeuvre de liberté civile et politique. La première porte d’arrivée, c’est Rangoon, donc ils ont un peu amélioré tout ça. Mais après, dès qu’on sort de là… sachant que 70 % de la population est rurale et vit de l’agriculture. Ces réformes, là, ils n’ont rien vu. Eux ce qu’ils voient, c’est que depuis qu’il y a les réformes et que les investisseurs étrangers viennent, on leur vole leurs terres, ils sont déplacés parce qu’on veut construire une usine ou parce que tel investisseur japonais ou coréen veut construire une zone industrielle. Pour le moment, l’ouverture se fait à leur détriment.
(The Guardian) Une vidéo d’animation illustrant le triste sort de centaines de travailleurs migrants birmans :
Voici quelques citations marquantes de l’entrevue avec les gens d’Info-Birmanie
Les entreprises asiatiques, notamment les Chinois, mais aussi les Japonais et les Coréens qui investissent massivement, c’est vraiment une ruée vers l’or pour eux en Birmanie. Elles ont toutes les zones industrielles. Les Chinois ont tout ce qui est barrage hydro-électrique et pipeline de gaz, les Japonais et les Coréens c’est plutôt les usines de textile, de manufacture. Les ouvriers sont exploités. Évidemment, ce n’est pas qu’en Birmanie, c’est le cas de pas mal de pays en Asie. Pourquoi reproduire ça ? On a la chance de voir un pays qui s’est ouvert de façon extraordinaire. Ce qu’on veut, c’est que l’ouverture se fasse au profit de la population, contrairement à des pays comme le Vietnam qui s’est ouvert économiquement mais qui réprime toujours son peuple.
Pourquoi le Myanmar, ou la Birmanie, suscite autant l’engouement des investisseurs étrangers ? c’est pourtant un pays plutôt pauvre…
C’est un pays très pauvre, mais on dit que c’est le dernier pays où investir en Birmanie. Il y a plusieurs raisons. Il y a beaucoup de ressources naturelles : du gaz, du pétrole, des rubis, des diamants, du cuivre, bref il y a vraiment de tout. Ensuite, pour les Américains notamment, c’est aussi un point stratégique : le dernier pays en Asie qui n’a pas encore subi d’investissement étranger, donc c’est un peu une terre vierge d’investissement et c’est hyper-stratégique géographiquement et géopolitiquement parlant parce que c’est entre les intérêts de l’Inde et de la Chine. Avoir des positions en Birmanie, c’est un bon endroit pour surveiller la Chine et sa volonté expansionniste.
Quand ils ont fait ce plan vers la démocratie, tout le monde riait. Finalement, ils l’ont appliqué avec cette constitution de 2008 qui a été rédigée par les militaires et qui leur accorde toujours le contrôle politique et économique du pays. À partir de là, ils se sont dit qu’ils pouvaient ouvrir un petit peu le pays, qu’ils seraient plus présentables et que les sanctions économiques seraient levées. Ce fut donc très intelligent d’ouvrir le pays tout en le contrôlant.
En fait, il n’y a que 50 % du pays qui est accessible aux touristes. Et dans les 50 autres pour cent, il y a les déplacés internes, les réfugiés, il y a des conflits, il faut faire ses choix, il faut savoir et c’est important si l’on veut voyager en Birmanie de façon responsable.
En Birmanie, il faut voyager de façon simple. Je comprends les gens qui ont dans environ 50-60 ans. On a envie d’avoir un peu de confort, mais il vaut mieux aller dans des hôtels un peu simples ou l’on paie 50 $ la nuit et pas 100 $, et en général c’est tenu par des familles locales, ce n’est pas tenu par les grandes chaînes qui contrôlent tout le pays. Voyager simplement, prendre le bus et pas l’avion, aller dans des hôtels pas trop chers.
Si l’on est un petit investisseur et qu’on veut par exemple ouvrir une petite boutique ou autre, c’est assez facile, il suffit d’employer des locaux et de faire les choses bien. Après, c’est tellement cher et compliqué que pour l’instant, il n’y a que les très grosses entreprises qui peuvent investir et eux ils passent par des contrats directement avec l’État, donc on ne sait pas où va l’argent et c’est là que c’est compliqué. Mais si tu veux ouvrir ton salon de massage ou ta boutique de souvenirs, c’est presque impossible parce que les loyers sont hors de prix. On va te demander des tonnes et des tonnes de paperasse que tu ne pourras pas fournir, on mettra peut-être 2 ans avant de te donner l’autorisation et ça coûtera extrêmement cher. Alors pour un petit qui veut monter un petit business, il faut beaucoup d’argent. Alors, il n’y a que les gros qui arrivent à investir.
Pour en savoir plus sur la Birmanie/Myanmar
Les liens relatifs à cet épisode :
www.info-birmanie.org/ diffuse des informations sur la situation politique, économique et sociale du pays.
Vous pouvez consulter notre guide pour un voyage en Birmanie/Myanmar avec Anthony et le guide voyage officiel https://getlostinasia.com/6762/perdu-en-asie-21-le-guide-voyage-rapide-en-birmanie-ou-myanmar/
Six raisons d’aller ou de ne pas aller en Birmanie/Myanmar
Je vais tenter de balancer les raisons qui peuvent vous motiver à visiter ou à éviter le Myanmar. Comme on peut le lire et le voir dans plusieurs vidéos et articles sur internet, la Birmanie est une destination touristique intéressante. Mais attention, ce n’est pas un pays comme les autres. Il a été coupé du reste du monde par une dictature militaire marxiste après un coup d’État en 1962. La junte militaire à régné d’une main de fer de 1962 à 1988, soit pendant près de 26 ans. Les droits humains et la liberté individuelle étaient bafoués et ils le sont toujours à une échelle réduite pour tous les habitants ne faisant pas partie de l’élite militaire.
Voici les points négatifs du pays :
1. Plusieurs produits sont chers
Le Myanmar peut coûter cher. Les produits sont souvent de qualité médiocre et les attractions majeures souffrent de surenchère. Vous serez surpris d’apprendre qu’un vol en montgolfière de quelques heures coûte 400 $. Un peu cher pour avoir une vue imprenable sur la plaine de Bagan. Il y a toujours moyen d’économiser de l’argent si l’on achète et consomme les produits et les services offerts par les habitants. C’est aussi un bon moyen d’encourager l’économie à petite échelle.
2. Le terrorisme
Malheureusement, le Myanmar souffre de menaces terroristes et les attaques sont souvent faites dans des endroits qui sont fréquemment visités par des étrangers. En fait, les événements passés comprenaient des attaques terroristes dans les transports publics et les bâtiments commerciaux. Ce n’est pas monnaie courante, mais la menace est bien réelle.
3. Les cartes de crédit ne sont pas forcément acceptées
Bien qu’il existe quelques sociétés de cartes de crédit qui opèrent dans le pays, certains établissements acceptent seulement le paiement en espèce. Il y a aussi des distributeurs automatiques de billets limités qui vous permettent de retirer des fonds en utilisant votre crédit étranger ou carte de débit. Soyez prudent lorsque vous changez votre argent en devise locale, le kyat, car il y a une grave préoccupation au sujet de la fausse monnaie dans le pays.
4. La nourriture n’est pas à la hauteur de celle du reste de l’Asie du Sud-Est
Peut-être vous attendez-vous à ce que le Myanmar propose des plats délicieux car il est entouré par d’autres pays qui sont célèbres pour leur nourriture comme la Thaïlande, la Chine et l’Inde. Malheureusement, vous ne pouvez pas attendre beaucoup du Myanmar, car il manque de bons restaurants autant qu’il dispose d’un nombre insuffisant de guichets automatiques, et ce même dans les zones fréquentées.
5. Le manque de grands sites
C’est vrai qu’il ya quelques bons endroits à visiter dans le pays tel que le lac Inle, la plus grande statue du Bouddha couché, et les temples de Bagan. Autres que ceux-ci, vous pouvez être déçu de ne voir rien de plus qui en vaille la peine.
6. La liberté de circulation n’est pas encouragée
Il y a des fonctionnaires de l’ambassade qui vous interdisent de voyager en dehors de Yangon à moins d’avoir la permission du gouvernement du Myanmar, sauf pour quelques destinations. À peu près 50 % du pays est ouvert aux étranger,s le reste du pays est formellement interdit et dangereux.
7. Les problèmes politiques
Les problèmes politiques sont également fréquents dans le pays. Des centaines, pour ne pas dire des milliers, de prisonniers politiques sont cachés, entassés dans des camps de travail et des prisons. Bien que le gouvernement du Myanmar ait signé des traités de paix avec divers groupes armés dans le pays, aucun cessez-le-feu formel n’a été établi dans certaines régions.
Certains groupes ethniques comme les Rohingya sont victimes de persécutions et d’un génocide qui a provoqué une crise dans des camps de réfugiés de l’autre côté de la frontière thaïlandaise.
Les raisons de visiter la Birmanie/Myanmar
LES GENS
La population est traditionnelle et colorée. Les hommes sont habillés dans toute leur longueur et les femmes avec leur baume jaune nommé « thanaka » fait de branches d’arbre fraîchement moulues. Apprenez quelques phrases de birman et allez vous balader dans les rues. Les Birmans ont une attitude décontractée et un bon sens de l’humour. Vous vous ferez des amis et recevrez des cadeaux à coup sûr. Si vous êtes poli et bien élevé, les gens viendront à vous pour partager leur joie de vous voir venir visiter leur pays et pour en savoir un peu plus sur le reste du monde.
LE CRÉPUSCULE ET L’AUBE
Prévoyez des cartes-mémoire supplémentaires pour vos appareils photo, car les couchers et levers de soleil sont incroyablement photogénique. Le temps est suspendu et les images que l’ont peut voir sont uniques et appelées à disparaître. Assurez-vous d’attraper un lever et un coucher du soleil sur les temples de Bagan.
LES MOINES
Dans tout le Myanmar, vous verrez des moines. Des moines dans la rue, des moines dans les temples. Ces messieurs studieux, jeunes et vieux, se mêlent à la vie quotidienne partout, des villes animées aux villages reculés. Ils sont généralement ouverts à discuter avec les visiteurs pour pratiquer leur anglais. Une visite de groupe dans un des nombreux monastères comprend la visualisation de leur cortège de déjeuner. Ce sont des moines et non une attraction touristique, alors soyez respectueux envers eux et leur espace.
LE SHOPPING
Oubliez les Gucci et Armani du centre-ville de Singapour dans des magasins au plancher de marbre. C’est plutôt des oeuvres uniques fabriquées à la main. Des statues de bronze et des sculptures sur bois à la main, des écharpes tissées et des cigares fraîchement roulés, de l’argent et des orfèvres et artisans se trouvent tous ici en abondance. La négociation pour les articles multiples est commune, il vous faudra trouver les meilleurs prix.
LES TEMPLES
Le Myanmar, c’est aussi des centaines de temples inoubliables. Des pagodes les plus anciennes et rustiques aux plus modernes où des tuiles colorées et des feux clignotants disco illuminent le Bouddha dans une fête multicolore voyante…
Bien que le Myanmar soit un pays prometteur qui offre certaines des meilleures attractions au monde, il comporte certains aspects qui m’empêchent de le recommander sans hésitation.
Les fruits exotiques d’Asie du Sud-Est
Qu’est-ce que vous trouvez le plus exotique lors de votre passage en Asie du Sud-Est ? La culture, la nourriture, les paysages bucoliques ou encore une variété de fruits descendus tout droit du paradis ?
Les fruits d’Asie sont variés, nombreux et exceptionnels. Rafraîchissant en « shake », en sorbet, au déjeuner plus secrétaire que l’eau du robinet pour l’estomac. Quels sont vos fruits favoris et les pires que vous ayez découverts… ?
Voici une petite liste de fruits exotiques que vous trouverez en Asie du Sud-Est. La plupart de ces fruits sont vendus en importation dans les supermarchés asiatiques, sous forme de conserves, de surgelés et parfois au rayon frais.
Carambole (Belimbing / Star Fruit)
Un fruit jaune en forme d’étoile, très frais et juteux.
Durians
Fameux fruit avec une odeur que la plupart d’entre nous trouveront désagréable. C’est un gros fruit lourd avec des épines (pouvant peser jusqu’à 10 kg…). La chair est jaune pâle et très moelleuse, à goûter. Ouvrir sa carapace n’est pas une simple affaire, il faut planter le bout du couteau à l’intérieur et écarter la carapace, puis retirer la pulpe à l’intérieur et les noyaux avant de servir frais, en jus ou en glace.
Goyave (Jambu Batu)
La forme de la goyave évoque tantôt la poire, tantôt la pomme.
Jeruk
Orange ou citron ou agrumes (jeruk) : goûtez aux oranges, elles sont plus acides que celles d’Amérique.
Noix de coco (Kelapa)
Très populaire pour les recettes de curry, de soupe tom yam et toute fraiche avec un trou pour une paille.
Litchi (Leechee)
L’intérieur du fruit contient une partie pulpeuse, de couleur blanche vitreuse, parfumée et juteuse, riche en vitamine C.
Fruit de la passion (Marquisat)
Le fruit de la passion est rond à ovale, jaune ou violet foncé à maturité, avec un chiffon doux pour raffermir, intérieur juteux rempli avec de nombreuses graines.
Mangoustan (Manggis)
Fruit du mangoustanier, un arbre qui pousse en Asie du Sud-Est, seulement dans les zones tropicales aux pluies abondantes, connu également sous le nom de « reine des fruits » ou « fruit des dieux ». Il est très nutritif et bon pour la santé.
Mangue (Mangga), nombreuses variétés
Les fruits mûrs sont consommés frais, en tranches ou en jus. Les graines peuvent être utilisées comme aliments pour animaux ou pour les volailles en Inde, ou peuvent même être mangées en période de pénurie… Le bois de manguier est solide, résistant, et peut également être utilisé comme un bon charbon.
Fruit du jaquier (Nangka)
Le poids moyen d’un fruit de jacquier est d’en moyenne 4 à 8 kg… Son épaisse enveloppe est rugueuse et jaunâtre, avec des petites épines. À ne pas confondre avec le Durian. Il faut tout couper de haut en bas, écarter le fruit et ne manger que la pulpe jaune qui est sucrée et bien parfumée.
Papaye (Papaya)
C’est un gros fruit vert, la chair intérieure est blanche puis devient jaune lorsque le fruit mûrit. La papaye peut se manger verte en salade ou mûre en plateau de fruits frais ou en jus. Elle est très populaire en salade très épicée au Laos et dans le centre de la Thaïlande.
Banane (Pisang)
Il existe de nombreuses variétés de banane en Indonésie, de toutes les tailles et de couleur jaune, verte, rose… Les bananiers sont faciles à planter et poussent rapidement.
Rambutan (Rambut, « cheveux/poilu »)
C’est un petit fruit qui ressemble au Litchi, à l’écorce épineuse de couleur rougeâtre et à la chair blanche, tendre, sucrée et légèrement acidulée, à déguster fraîche. Les rambutans poussent en grappes dans les pays tropicaux. Attention au noyau.
Snake Fruit (Salak)
Fruit originaire d’Indonésie, très populaire, qui pousse en grappes, on en trouve aussi dans toute l’Asie du Sud-Est. Sa peau est recouverte d’écailles, comme des écailles de serpent. Évitez de le toucher lorsqu’il est encore jeune, au risque de vous blesser avec les épines. La chair est blanche, assez dure et vous rappellera des gousses d’ail.
Corossol (Sirsak) ou Anone
Fruit du corossolieroriginaire d’Amérique, en forme de coeur, un peu plus gros qu’une pomme. Sa fine peau est de couleur verte et se retire facilement. Sa chair blanche est sucrée, très parfumée, se consomme fraîche, en jus, ou en glace. Évitez les graines noires.
Il y a même des endroits avec des « shake » spéciaux : snake whisky, magic mushrooms, opium, marijuana… Faites gaffe. Du moins, si vous faites le con, ne gardez rien avec vous et restez dans un endroit sûr avec des gens sûrs… Je ne le dirai jamais assez souvent. Il y a un bon nombre d’étrangers qui font la manchette surtout dans les endroits chauds de la Thaïlande comme Phuket, Pattaya et Mong La, une petite ville indépendante du Myanmar qui regroupe tous les vices possibles : sex drugs & rock’n’roll… Mais ce sont des villes très dangereuses, surtout pour des étrangers… On reparlera de cela bientôt.
Des nouvelles de ma vie à Singapour :
– Mon 3e permis de travail sur Singapour a été accepté, seul un test de dépistage du Sida a été exigé.
– Je suis en retard dans mes mises à jour, car je cherche un nouveau boulot, j’ai dû refaire un CV : bobbydennie.com
– Visite à l’ambassade canadienne à Singapour, elle est située au 11e étage, ce n’est pas très pratique.
Le nouveau passeport canadien a une durée de 10 ans, mais possède seulement 36 pages et il est non renouvelable. Une vraie blague, même avec les anciens livrets de 48 pages, c’était limité. On ne parle pas de ceux de 24 pages, une perte totale. Dans mon livre, 260 $ pour un passeport de 36 pages valide pour 10 ans c’est un bon moyen de faire de l’argent sur le dos des gens qui vivent à l’extérieur du pays ou qui voyagent fréquemment.
Des nouvelles de Laurent Houssin, d’Asiatrek : problème au Merdistan, on lui a volé sa carte bleue, des dollars et son passeport ! Bref toute la poche gauche dépouillée par un pickpocket. Il est resté dans le pays en attendant de recevoir ses nouveaux papiers. Tout est rentré dans l’ordre, il a même eu son visa chinois, donc prochaine étape la Chine ! Bonne chance Laurent, on se parle bientôt et fais gaffe, la Chine aussi connaît la poche de gauche…
Video pickpocket chinois :
Dans les prochains podcasts : voyagecast un podcast de voyage libre et sans frontière, Daniel le leader d’un groupe de blues en Indonésie, Angkor fightclub de la boxe khmer bokator et MMA au Cambodge… Bangkok insolite avec Jimalgie.com, le retour de Perrine et son top des destinations 2014, et Marco de voyager-avec-moi de retour en France après son tour du monde. Restez à l’écoute et n’hésitez pas à laisser vos commentaires, suggestions et encouragements sur notre page Facebook ou sur ce site internet.
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