Une fin de semaine de 3 jours s’annonce il faut se trouver un endroit pour se sauver du béton brulant de Singapour. On regarde les destinations possibles, Hong Kong, Thaïlande tout est complet ou les prix des billets sont hors de prix. J’allume hey, j’ai des amis a aller visiter aux Philippines et ça faits longtemps que je veux voir se pays, tous les Philippins que je rencontre sont toujours sympathique.
Voyons voir ce que les tarifs nous resservent. Une première recherche vers l’aéroport de Manila me donne des prix raisonnable, mais toujours cher. Je pense à essayer l’aéroport Budget Clark situé un peu plus loin en province. Bingo les tarifs s’étalent de 80 a 150 Singapour dollar et en plus notre destination finale Subic Bay se trouve a 120 km de l’aéroport. À nous la plage, les Philippines et l’Oceanic Adventure et ses Dauphins
La facture finale se chiffre a environ 250 $ chaque aller-retour sur Tiger Airways de Singapour, pour 8 heures d’avions c’est pas trop mal. Il reste à trouver une chambre d’hôtel, on parcourt plusieurs sites de réservation en ligne, mais tout est complet. Je réussis enfin à trouver une chambre au Subic Ocean View pour 95 $ US pour 2 nuits.
11:30 on est dans l’avion finalement ce n’est pas Tiger Airways, mais ses partenaires SEAir qui nous amène dans un avion presque neuf. 15:15 on arrive à l’aéroport Clark Aux Philippines. L’aéroport rustique remplit bien son appellation budget. Les douanes se passent en un tour de main et le visa est gratuit. On remarque tout de suite dans la file que 75 % des voyageurs sont des Philippins qui reviennent au pays pour les vacances. Pas étonnant, il y un grand nombre de pino qui travail comme aide familial ou sur la construction a Singapour et un peu partout sur la planète. Une source de main d’oeuvre bonne marché pour beaucoup de leurs voisins.
Nous voilà enfin aux Philippines, il fait chaud, le sol entourant l’aéroport est sec et aride. Hey dis donc on a pas de devise locale. Ça nous prend des pesos philippins. Le taux change est de 34 pesos pour un dollar Singapour ou 50 pour un dollar américain. On regarde les petits comptoirs d’échanges rustiques. Tous sont fermes eh bien oui c’est vrai, pâque c’est une fête chrétienne plusieurs établissements seront ferme ou complet. Je demande a échanger 200 $, mais la fille au comptoir me dit je ne peu que vous échanger 100, car je n’ai plus de pesos. Ca va bien on vide le comptoir d’échange avec 100 $.
Les chauffeurs de taxi nous repèrent et nous sollicitent, mais comme d’habitude il vaut mieux trouver le transport public, car les taxis pour un blanc de l’aéroport vont nous couter la peau des fesses. On s’informe à la sécurité qui nous aiguille vers le Jeepney une espèce de truck caravane qui fait office de bus public aux Philippines. Pour 100 pesos ou 2 $ US, on parcourt 30 min dans un bus bondé de locaux, de bagages et de deux sympathiques backpacker allemands.
Le terminus de bus est un peu chaotique et poussiéreux. Même le comptoir à café McDonald n’est pas standard. Des dizaines de petits « convinience store » vendent rafraichissement et « crackers ». On tente d’avoir des informations pour savoir ou prendre notre bus, mais les réponses sont plutôt imprécises. Dans ce coin-là plus tard. En attendant le bus des enfants se succède pour nous tendre la main avec des eux piteux qui nous déchire. Non non, on fini par donner un coke a un de ceux-ci. Le problème et que si l’on en donne à un tous viendront. On ne peut quand même pas nourrir tout le quartier. On tente de nous vendre des chapelets et des cartes avec des images saintes. Non merci!
20 minutes plus tard, vers 17:00 l’autobus moderne climatisé de la compagnie Victory vers Olongapo la ville est aussi nommée Subic Bay. Pas de billet a acheté, on entre et l’on s’assoie, en attendant le contrôleur pendant que les vendeurs de babioles se succèdent à vitesse folle. 280 pesos (5.50 US) pour deux pas mal les transports de ce pays.
En route vers la mer, les paysages sont rudes et secs, j’aperçois beaucoup de maisons de fortune sur le bord de la route, mais aussi de majestueuse demeure. L’écart entre les riches et les pauvres semble important ici. Les commerces, les champs de riz, les vendeurs de melon d’eau sur le bord des routes et le paysage me font pensé au Laos en un peu plus structuré, mais en échangeant les temples pour des églises.
Sur la route on croise des cérémonies religieuses soulignant la résurrection du christ, des centaines de gens marchent tranquillement en cortège avec une bougie dans les mains accompagné de chars allégoriques représentant des saints avec une fanfare.
7:30 bus nous atteignons enfin le terminus de bus de Olagonpo. On ne s’est pas trop quel transport prendre pour se rendre a notre hôtel. Comme d’habitude des chauffeurs de taxi, de motos de simples rabatteurs nous demandent si nous cherchons quelque chose. Non pas tout de suite, on a déjà notre hôtel! un homme plus insistant vient nous demander ou est notre hôtel, ah je connais ça c’est loin…venez avec moi je vous amène, on le suit sans trop poser de question, il a une voiture prive, ce n’est pas une voiture taxi. On demande comment il veut il dit 400 pesos environs 8 $ ah OK…il fini par nous montrer ses cartes d’identité c’est un capitaine de police qui fait du taxi pour arrondir ses fins de mois. On est en bonne ou dans la merde hehe.
L’hôtel est standard, le Subic Oceanic View est au moins en face de la mer à ce que je peux voir en voyant les reflets de lumière sur l’eau, car il fait déjà noir. La chambre est rustique est pas très grande pour une suite, les lits sont pas un pied d’épais, une veille Télévision a tube-écran et une veille air climatise raccorder par deux rallonges. C’est ben correct comme ça pas besoin d’un palais royal en plus on la vue sur un dinosaure en béton plante sur la plage d’a cotés.
On manger au restaurant de l’hôtel situe sur le bord de la mer. Une cabane en bambou avec une belle ambiance, la place est fréquentée majoritairement par de jeunes familles « philippino » venues passé les vacances près de la mer. C’est bien parfait comme ça je n’aime les endroits trop touristiques. On essaie la bouffe des Philippines pour la 1ére fois. Pas mal délicieux pas trop piquant est sucré, des ailes de poulet, des côtes levées et un boeuf avec légumes avec quelque bières pour 800 pesos (15 US). C’est le temps d’une bonne douche, on a beau essayer de faire jaillir l’eau, mais rien ne vient. Je vais m’informer a la réception ils me disent: » ha désoler dans une demi-heure ». L’eau arrivera une heure plus tard….
Le jour est enfin levé, allons voir a quoi ressemble le paysage, une baie avec des montagnes arides de l’autre cote et quelques bateau industriel. L’endroit est charmant et tranquille, car elle n’est pas trop paradisiaque. Des pécheurs et des enfants sont déjà là à écumer les eaux à la recherche de quoi s’occuper. L’endroit s’adresse plutôt aux résidents locaux, aux Philippins venus prendre un peu de soleil près de la mer qu’au tourisme de masse.
Un bateau est stationné en avant du ressort ses occupants son coucher a l’ombre bien relax, voulez vous faire un tour, pourquoi pas il pourrait nous amener en ville on sauverait le taxi puis on verrait le paysage de la mer. On parcoure les environs, beaucoup de plages publiques pour les habitants, des pécheurs préparant leur filet, de petit ressort ordinaire pas vraiment de super Club Med et c’est tant mieux. Des enfants assis sur un ilot de béton loin du large nous font un spectacle de saut et grimace pour note caméra. Plus loin il ya une petite ile qui offre une eau cristalline parfaite pour le snorkling. On demande de nous déposer sur le bord de la plage, mais les marins ne comprenne pas, et il nous ramène à l’hôtel…ce n’est pas graves tiens voilà 500 pesos comme prévu, encore les petits yeux de chat botté. Ha OK 600 pesos. 12 $ pour une heure de bateau on va pas brailler.
On demande un taxi à la réception, elle nous dit dans 20-25 minutes il sera là, voyant tout ce mouvement de jeepney et mototaxi je me dis au diable prenons le premier du bord, en 2 secondes des motos se disputent pour nous prendre. Amenez-nous aux marchés, rien de mieux pour comprendre un nouvel endroit que le marché public.
Un marché traditionnel comme on en voit un peu partout en Asie, on y trouves de tout, outils, pharmacies, légumes, soulier, linge, poisson et boucherie en direct sur la table.
On visite un 7Eleven, bizarre il y a un policier en poste en permanence. Il profite surement de la climatisation. J’aime encourager les petits magasins locaux, mais dans un 7Eleven on peu avoir une meilleure idée des vrais prix, car beaucoup de petits magasins n’affichent jamais les prix. 330 pesos (6 $) pour une bouteille de tequila ou 35 pesos pour une bière, pas mal moins chère que chez leur voisin musulman.
Il est maintenant temps d’expérimenter les jeepney publics, il y en a un toutes les 15 secondes. Les habitants y montent et descendent à vitesse éclair. Les jeepney bleus vont du marché à la ville, on s’entasse sur le banc et c’est parti, les gens passe l’argent au suivant jusqu’au chauffeur en disant où ils se rendent. Prés du petit « red district » on aperçoit nos premiers blancs bedonnant et grisonnant surement venus profiter des bars à fille bon marché de ce coin de la ville. On aperçoit des pancartes souhaitant la bienvenue aux officiers des US Air force. Surement de bon client.
Arrive dans la ville on essaie de trouver un moyen bon marché pour ce rendre aux Ocean Adventure pour aller visiter mes amis Carlos et Josh qui travail là-bas. Assis sur le bord de la route on aperçoit un vieux touriste blanc pris en chasse par quelques locaux, vous voulez un chauffeur, sa montre en or a de quoi faire marcher plusieurs rabatteurs, ça pas de l’air trop sécuritaire de se promener seul la nuit par ici. Je viens de loin de l’Europe de dire le vieux snoreau…à l’Europe c’est ou?… on essaie de trouver un moyen abordable de nous rendre au Ocean Adventure. On nous dit qu’il faut prendre les « jeepney » jaunes, oui, mais vous devez prendre un taxi par la suite. Des policiers regardent la scène, je peux vous amener pour 1200 pesos c’est loin. On sait c’est toujours loin, non non trop cher, 800 ah OK. On se retrouve seul dans notre jeepney privé vers le parc thématique. Après le chauffeur fait la sourde oreille et change le prix à 1000, bon on va pas se battre pour 200 pesos (4 us), mais on paie surement trop cher.
J’appelle mon ami Josh que j’ai rencontré au Luang Prabang Hostel lors de mon dernier séjour longue durée au Laos. Il est à l’intérieur. Il vient nous rejoindre à la porte pour nous faire un tour des installations. Un parc de moyenne dimension offrant des infrastructures très modernes.
Il est directeur artistique. Il s’occupe de tout ce qui est publicité affiche, décor et j’en passe. Il ne manque pas de travail pour exposer ses talents. On commence par aller voir le nouveau spectacle des lions de mer dans leur auditorium tout neuf. L’auditorium est bondé de famille en ce samedi saint. Le spectacle est mignon les lions des mers sont agile et fort. Un volontaire de la foule monte sur la scène et on lui demande d’imiter chacune des chorégraphies du mammifère marin. Évidemment le volontaire est gêné et il essaie de ne pas trop se mouiller sur le plancher. Durant son essai de glissade sur la scène il tombe en plein dans la piscine. Le pauvre, essaie de sortir rapidement, mais il retombe à nouveau. Une véritable partie de plaisir pour la foule en délire.
Josh nous explique que tous les animaux résidents du Ocean Adventure sont rescapés d’une mort certaine et soignée ici. Comme le plus gros Sea Lion est a moitie aveugle surprenant de voir ce qu’il peut arriver a faire. On va voir un autre spectacle, cette fois c’est de la trampoline sous le thème caricaturé d’Indiana Jones. On ne comprend pas trop le lien avec la mer, mais bon les enfants aiment ça. Il fait trop chaud et c’est trop ennuyant pour nous.
Le spectacle des dauphins me semble beaucoup plus prometteur. Le soleil est puissant, nous devons nous éloigner rapidement sous peine de tomber sans connaissance. Vite de l’eau froide et de l’air conditionné sil vous plait. On voit le spectacle commencer de notre terrasse ombragée. Pas le choix il faut avancer voir c’est bouffon athlétique. Josh nous invite à voir le spectacle de l’avant-scène. Pourquoi pas vive les privilèges.
Les dauphins et leur entraineur sont très impressionnants. Rapide, fort, magnifique, spectaculaire, un vrai festival aérien, ils poussent les entraineurs hors de l’eau à plus de 15 pieds dans les airs. Les photos sont surréalistes, comment peuvent-ils aller aussi haut? Après la représentation les spectateurs peuvent payer pour toucher et prendre des photos avec les vedettes du spectacle. Ça aide à financer le centre en donnant un magnifique souvenir. On nous demande si l’on veut prendre des photos avec les dauphins après que la foule aura fini sa session de photo. Plutôt dur de dire non, pas facile de regarder la camera a la place de c’est magnifique bête aquatique.
On va faire un petit tour à l’hôtel de villégiature annexé au complexe aquatique. Un hôtel semi-luxueux suivant les standards internationaux. Devant le restaurant-terrasse de l’hôtel se trouve une plage, où l’on peut se prélasser, pratiquer des sports aquatiques et écouter de la musique en direct présenter en soirée sur une scène plantée dans le sable. Le restaurant possède un menu abordable environs 5 $ pour un plat principal et 1,50 la bière. Josh doit déjà rentrer, merci pour tout bien content de t’avoir rendu visite.
On reste un peu pour se désaltère et l’on demande un taxi de la réception, 800 pesos (16 $ américains) pour rejoindre notre hôtel. Un peu mieux que le 1000 pesos depuis la ville. De retour à l’hôtel on s’offre une petite téquila sunrise en écoutant le petit orchestre philippino qui joue de la musique traditionnelle et des succès rock et pop à saveur des iles. La nourriture est, sur la table les musiciens s’avancent, à notre table pour nous jouer « i shot the sheriff » version « filipino », wow trop romantique pour un voyage improvisé on est bien servie. L’eau n’arrivera jamais on tombe endormie sans même avoir pris une douche.
On ramasse nos bagages et l’on est repartie en « jeepney », on observe la vie quotidienne de Subic Bay pour une dernière fois. On aperçoit: des cimetières à flanc de montagne, des petites demeures funéraires où les familles viennent visiter les défunts et leur porter des offrandes, des plages publiques locales bondées de gens, des bars à filles, des dizaines de petits dépanneurs grillagés
Le terminus de bus est dans un véritable petit chaos, dur de savoir où l’on doit aller pour fixer notre bus de retour. Il y a une longue file d’attente on se rend donc à la fin pour voir ce qui s’y passe. Rendu près d’un comptoir on demande des informations, non c’est pas ici c’est de l’autre cote de la rue. De l’autre coté , on nous dit non vous devez faire la file au comptoir de l’autre cotés. De retour à la fin de la queue, 30 minutes plus tard au comptoir la préposée griffonne un papier et dis aller de l’autre coté c’est le bus 622. Tout au long de notre attente on voyait de chauffeur venir demander aux gens dans la file ou ils allaient si c’était la même destination il disait de les suivent et entrer dans le bus.. Le mieux c’est encore d’attendre sur le bord du bus pas besoin de faire la file.
Rendu au terminus de Dau on cherche le Jeepney navette vers l’aéroport, pas moyen de savoir ou le prendre. Le contrôleur nous dit c’est a 5 minutes par là…non attendez prenez celui-là. Le jeepney est maintenant vide le chauffeur dit qu’il retourne vers la même direction ou il nous a pris. On veut un taxi pour l’aéroport, prenez les voitures blanches stationnées là…300 pesos 6 $ et on est enfin à l’aéroport a temps.
Le douanier confisque mon briquet, on nous fait enlever nos chaussures pour les scanner aux rayons x, c’est la première fois que je vois ça en dehors des États-Unis… surement une mesure de prévention terroriste….
Juste avant de quitter le terminal vers la zone international on doit payer 600 pesos de sécurité et de taxe d’aéroport. Un bon truc le visa d’entrée est gratuit, mais la sortie est payante. Comment entrer chez soi sur une ile si ce n’est pas de l’aéroport?
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