Éric Lange d’Allo la Planète et Mr Pinto Francais #1 en boxe thai #27

Bienvenue dans le podcast qui parle d’Asie comme ça tout le temps et à tout vent : voyage, expatriation, retraite, business, etc. Vous avez des questions, de bons plans, des retours de voyage ou des craintes n’hésitez pas à nous envoyer vos questions via la boite de commentaires de cet article, la page Facebook getlostinasaia.com, ou sur notre Twitter.

Cette semaine dans l’émission on frappe fort, j’ai rassemblé 2 monuments du voyage et de l’aventure française. Un animateur de radio nomade roi de la tribu des sacs à dos devenus écrivains et un aventurier nature extrême devenu papa et entraineur de champion de boxe thaïlandaise en Thaïlande.

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Cet article et ce podcast est paru originalement sur Getlostinasia.com

 

eric lange allo la planete entrevue podcastNotre premier pugiliste de ce podcast, c’est Éric Lange, le manitou de l’émission « Allo la planète » qui faisait rage sur France Inter et sur le Mouv. Il vient nous donner de ses nouvelles, nous rancarder avec ce qui se passe avec ses projets de radio voyage, nous parler de voyage et bien sûr et de son son livre « Sauveteur de touristes ». Vous allez voir ou plutôt entendre qu’il est toujours divertissant et intéressant de parler à ce personnage plus grand que nature.

Pour le deuxième round d’entrevue, j’ai l’immense privilège de m’entretenir à Serge Pinto le père, l’entraineur et le serge-pintoleader de l’équipe Pinto. Des champions français de boxe thaïlandaise qui dominent en « gentlemen » le sport national. Fort de son expérience autour du monde et depuis près de 20 ans d’expatriation en Thaïlande, Serge nous parle de boxe bien sûr, mais surtout d’expatriation. Il démystifie la vie d’expatrié en Thaïlande et dans le reste du monde. Serge est à son image fonceur, franc et directe. On a tout intérêt a écouter les conseils qu’il a bien voulu partager avec nous.

[su_box title= »Le « drink » de cet épisode » box_color= »#ff0000″]
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Muay Thai

INGRÉDIENTS
1 partie de rhum foncé
1 partie Vodka
1 partie de schnapps citron
1 partie jus de citron
1 partie de jus d’orange
2 parties de thé
1 cartier de citron
1 partie Oranges
1 partie de sirop de sucre

Temps de préparation : 3 minutes
Temps total : 3 minutes

PRÉPARATION
Mélanger tous les ingrédients et secouer avec de la glace. Filtrer et verser dans un verre à whisky avec de la glace.[/su_box]

Au moment où j’écrivais ceci, j’étais en visite au Québec, question de voir ma famille, faire le plein de vent froid, de bière frette, de bec sucré de maman dans une atmosphère familiale. Les enfants ont eu bien du plaisir.

J’ai été invité à parler de ma vie en Asie, de Singapour et de Getlostinasia/perdu en Asie sur Choifm, une radio de Québec au Canada, par mon amie Marie St-laurent. Si vous avez manqué ça, je vous donnerai le lien quelque part sur le site. Merci encore à toute l’équipe de Monette le midi pour cette belle expérience. On recommence n’importe quand.

Un peu d’Actualité asiatique.

La bourse de Shanghai plonge dans un marasme.

La Chine pointe son nez partout dans les pays voisins comme le Laos, la Thaïlande, le Vietnam et le Cambodge. Pour leur offrir un support économique dont le train à haute vitesse, mais rien ne sera gratuit j’ai peur à la « chinoisisation » de l’Asie du Sud-est. Des touristes pas polis, des groupes organisés qui visitent que les établissements chinois à l’architecture douteuse. J’espère que les citoyens des pays avoisinants sauront dire non à leurs dirigeants qui parfois oublient vite leurs citoyens après avoir trouvé des valises oubliées sous leur bureau.

Nouveau projet relié à l’Asie en préparation.

Mon nouveau projet arrive. Si vous connaissez de bons endroits à visiter, des hôtels inoubliables, des endroits magnifiques que personne ne visite, vous possédez ou connaissez des gens qui possèdent un établissement digne de mention, préparez-vous à nous aider à couvrir l’Asie de façon différente. Restez à l’écoute le lancement de la version « bêta » sera en septembre, si tout va bien.

Résidence permanente à Singapour.

En passant, ma demande de résidence permanente a été acceptée. J’ai passé mes tests médicaux et le 30 juillet j’ai rendez-vous pour finaliser le tout. Enfin, plus besoin de permis de travail yeah !

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Quelque passage textuel savoureux de l’entrevue avec Éric Lange.

J’ai fait pas mal de radios à droite et à gauche et des balades autour du monde, des tours du monde et des choses comme ça, mais ça fait longtemps…

Il y eu toute une période de radio en studio que ce soit Skyrock , Europe 2 RFM au Maroc et radio méditerranée internationale à Tanger. Il y a eu le moment où j’ai eu l’emploi de rêve où je suis parti pendant pratiquement 4 ans autour du monde à me balader un peu partout. À cette époque je faisais des papiers tous les jours, je racontais des histoires tous les jours pendant 2 ans que ça la duré avec Skyrock et 2 ans sur Fun radio à l‘époque. La radio faisait des choses comme ça et c’était bien. Après je me suis arrêté une petite année où je faisais une émission pour fun depuis New York et puis c’est après tout ça que petit à petit l’idée d’Allo la Planète. C’est vrai, c’était un mélange de tout, c’est venu aussi grâce à la technologie quand j’ai vu Internet. Internet s’est développé et a commencé à enter chez les gens. Quand le Mp3 est arrivé, tu sais aujourd’hui ça de l’air tout simple et tout vieux, mais c’est récent, une douzaine d’années à peine.

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Quand j’ai vu qu’on pouvait transférer du son un peu partout gratuitement je me suis dit : il faut faire une émission avec ça. Et c’est comme ça que l’idée d’Allo la Planète est née et puis après on l’a travaillé. Et c’est France Inter qui l’a pris à l’époque. Et surtout c’est que j’ai 2 passions dans la vie : d’un côté le voyage j’adore ça et puis la radio. J’adore les 2 alors Allo la Planète me permettait de faire tout. L’idée de départ c’était surtout de faire une espèce de dialogue entre des gens qui étaient éparpillés dans le monde. Qui n’étaient pas au même endroit, pas dans le même lieu et pas dans la même culture. C’est ça surtout que j’essayais de faire. C’est naturel, c’est normal il devrait y en avoir sur toutes les radios, il devrait y en avoir partout, tout le monde devrait faire ça. Moi ce que je ne comprends pas c’est que ça ne se fasse pas plus.

Les médias ont de la misère à passer le pas. Pourtant les vrais gens toi, moi et les autres avons passé ce cap. Et ils vivent dans un monde plus ouvert qu’avant, beaucoup plus facile, c’est plus facile de voyager, c’est plus « safe », contrairement à ce que l’on imagine, le monde aujourd’hui est plus sécuritaire. Mais ceux qui sont à la tête des radios et des télés ils n’ont pas compris ou ça ne les intéressent pas.

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Il faut bien le dire aussi je trouve qu’en ce moment il y’a une veine de création musicale vachement intéressante. Ça va avec les musiques et les possibilités d’enregistrer convenablement des musiques qui se développent partout dans des territoires où avant il ne pouvait pas. Toute cette histoire de nouveau blues et de rock qui vient du sel, le rap sud-américain, le rock australien.

Avant c’était difficile d’écouter tout ça maintenant ils font des studios. Un ordinateur et des micros et puis voilà tu as un studio. Il y a toute une production musicale qui est très intéressante un peu partout. C’est bien ce qui se passe, mais c’est dommage parce qu’on en donne une mauvaise image, moi je dis souvent sur Allo la Planète,

c’est la mondialisation positive, on donne toujours une image très négative de la mondialisation, on a peur, le méchant capitalisme qui mange le monde, mais d’un autre cote il y a toute une aventure très positive là-dedans. Les gens voyagent plus et sont plus connectés, ils peuvent voir d’autre chose et écouter d’autre chose, rencontrer d’autres gens. C’est très très positif

J’ai une grande fille de 19 ans qui veut partir et qui veut rater ses études pour partir faire le tour du monde. Quand je lui dis non, termine tes études, mais toi papa tu l’as fait, alors là je suis emmerdé. Je ne sais pas quoi lui dire. Elle veut partir, après on verra, pour les autres, mais moi j’espère qu’ils partiront

Extrait audio « Le Sauveteur de touristes »

Quand je me balade autour du monde c’était très simple en fait comme il fallait que je raconte une histoire par jour voir 2 histoires. Je me laissais porter où je me promenais, un peu au hasard ou un peu au pif. Je n’avais rien. J’avais un tout petit sac, comme ça durait longtemps je n’amenais que l’essentiel. J’achetais au fur à mesure, un t-shirt, un pull que je redonnais en partant. Je me baladais au gré du vent et sans plan, sans rien de préparé, sans rien réfléchir et je me laissais aller. Il fallait que je bouge beaucoup parce que comme je faisais des histoires pour la radio, il fallait qu’il y ait du mouvement. Les auditeurs si tu restes toujours au même endroit se disent, mais qu’est-ce qu’il fait ? Il est encré là et tout ! C’est pour ça en fait je tournais autour du monde comme un sputnik, comme un satellite, mais c’était marrant. C’était une drôle d’aventure 4 ans c’est long, t’imagines j’ai été un peu partout. il faudrait que je fasse un livre avec toutes mes histoires de voyage.

Les 2 pays qui m’ont le plus marqué c’est l’Inde et le Yémen. Ça, c’est les 2 pays ou je me suis senti le plus loin, le plus ailleurs. Quand je suis arrivé en Inde, ça doit être en 90 ou 91 quelque chose comme ça. Figure-toi qu’à cette époque l’Inde avait encore une politique très protectionniste. Ils n’importaient rien ! C’est le premier pays, tu sais que ça marché parce que c’était une volonté d’Indira Gandhi qui était première ministre avant qui avait dit il faut qu’on interdise les importations comme ça les Indiens vont apprendre à tout fabriquer et ça a marché. Maintenant les Indiens fabriquent de tout, des satellites, du coca-cola, des voitures, des motos, des avions, ils font tous les Indiens. Mais à cette époque-là c’était encore interdit alors

c’est le premier pays où je suis arrivé et où tout à coup au bout de 2 jours me suit dit, il manque quelque chose dans le paysage. En fait, c’était la première fois qu’il n’y avait pas de pub Coca-Cola, Malboro, Pepsi des choses comme ça. D’habitude où que tu allais dans le monde t’avais toujours une affiche comme ça comme repère. Et là tout à coup il n’y avait plus ça et là l’Inde je me suis vraiment senti sur une autre planète.

Et le Yémen parce que le Yémen là, c’était le fantasme, c’était le but, c’était ce que je voulais trouver dans un pays comme ça. J’étais dans un livre d’aventure avec tout, tu sais avec des Kalashnikovs dans le dos, le poignard sur le ventre et on sillonne le pays dans des 4×4 Toyota, des trucs avec Sana qui est une de plus belle ville du monde à mon avis avec, quand tu arrives là-bas. Tu arrives dans un mélange d’Henry Manfred, Laurence d’Arabie, des mille et une nuits, tout est là, tout était là. Là j’étais perdu.

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Je me souviens d’un jour j’étais au bord de la mer rouge dans un petit village je descendais vers Aden. Je me disais tient c’est marrant là ici maintenant personne ne sait que je suis là parce qu’à l’époque il n’y avait pas de téléphone portable, d’internet rien.

Personne ne sait que je suis là et ici personne ne me connait, ça y est je suis complètement libre je pourrais être n’importe qui, n’importe où, et ça, c’est excitant ça.

Je crois que c’est ce qui a de plus excitant en voyage. Maintenant c’est dur parque tu es toujours joignable, le téléphone, Facebook un truc comme ça là vraiment t’était tout seul perdu nulle part voilà c’était le but ultime.

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Quelque passage textuel savoureux de l’entrevue avec Serge Pinto

Je suis le gérant des frères Pinto qui boxent à Thaï Fight et je gère aussi un camp de boxe dans le sud de la Thaïlande. C’est-à-dire que j’ai été moi-même sportif de haut niveau dans ma jeunesse et je suis passé par une multitude et une pléiade de sports surtout dans les sports aventures, des sports nature comme l’escalade, la spéléologie, le canyon, le trek, le ski, le canoë-kayak, la nage en eau vive, le VTT, etc.

Je ne sais pas moi j’appelle ça le conflit de la troisième génération. Les gens ont perdu une partie de leur rusticité. Une partie de leur authenticité, il y a 2 ou 3 générations tout le monde avait quelqu’un de paysan dans sa famille. Donc, aujourd’hui les gens quelque part veulent retrouver leur racine. Ils veulent retrouver une partie d’eux-mêmes qui est un peu cachée dans leur ADN.

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– Comment a commencé toute cette aventure de la Pinto Connection en Thaïlande ?
C’est-à-dire que j’étais un artisan du sport et je vivais à la fois à travers, j’avais 2 bases d’aventure, une en France et une en Espagne, je faisais 6 mois par année sur des raids et des expéditions à l’étranger et l’on cherchait quelque part pour s’expatrier pour ce type d’activité. De ce fait là on a décidé après avoir visité un peu tous les continents, de s’installer en Thaïlande pour ces activités-là. La boxe n’est venue qu’après. On n’est pas venu uniquement pour ça.

On a découvert la boxe thai en Thaïlande dans les villages et c’est ce qui nous a plu.

C’est-à-dire que ç’a été un moyen d’intégration et de développement pour nos enfants aussi. Ils étaient à l’école thaïe donc ils étaient les seuls élèves étrangers occidentaux. Pour pouvoir s’intégrer, apprendre la langue, vivre avec les habitants et bien comprendre quelle est la culture thaïe. Il était nécessaire quelque part d’aller vers leur sport national qui était la boxe thaïe. Au fil des entrainements et des combats, ils se sont forgés une réputation là-dedans et ils en ont fait leur métier. Ce qui fait que moi et mon épouse on a pris une décision relativement simple. C’est celle que pratiquement tous les parents qui aiment leurs enfants font. On a transformé notre camp d’aventure en gym de boxe et voilà on s’est formaté à ça.

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Après c’est une faculté à vouloir s’intégrer aussi. Il y a des occidentaux qui viennent en Thaïlande qui passent dix ans ou quinze ans, qui ne parlent pas la langue, qui ne connaissent pas la culture, les usages, la tradition, donc ils s’en fichent un peu, ils vivent entre eux entre « expat » puis il y a des gens qui considèrent que quand on est accueillis dans un pays, quand on décidé d’y vivre, il faut vivre aussi avec une partie des traditions et essayer de comprendre comment vivent les gens sur place. Sinon c’est complètement impossible de s’adapter. Moi je dirais que plus de 90 % des « expats » n’y arrivent pas.

En vivant à l’étranger, la structure familiale est très importante. On pourrait dire que si en occident ça va plutôt mal c’est que la cellule familiale a complètement éclaté. Donc si l’on part à 12 000 km de chez soi avec une structure familiale déjà décomposée, là c’est la catastrophe nucléaire. Parce qu’à douze mille kilomètres, les problèmes quand il survient ils sont dix fois plus importants. Ils sont dix fois plus difficiles à gérer. Donc le fait d’avoir un bloc familial plus serré et pouvoir gérer les problèmes. C’est très important et nécessaire.

Passer de la revue de vacancier à une vie sur place c’est quelque chose de totalement différent. Il faudra vivre avec les gens sur place, travailler, s’accoutumer, gérer les conflits, la langue, les nouvelles bases de fonctionnement. Ceci est valable dans tous les pays. Souvent quand on vient en vacance ce n’est pas le pur fruit de la réalité. Dès que les gens vont venir, ils vont être désabusés à la fois par l’éloignement, la perte de leur culture, de leurs amis et de leur famille. Il faut avoir un caractère fort pour résister à tout ça.

Les gens partent seuls pourquoi? Parce qu’ils sont déjà seuls chez eux et c’est peut-être là qu’est la problématique ? Si dans son propre pays d’où l’on vient, on a toutes les connaissances, on a un passé un passif et un actif, et l’on n’a pas la capacité d’avoir des gens autour de soi, on ne va pas trouver, on ne va pas créer ça à l’extérieur.

Il faut aller dans un certain nombre d’endroits y rester un certain temps, il ne faut pas être rêveur. Il faut être très pragmatique pour se réaliser à l’étranger. Il faut faire des listes simples avec une vingtaine de questions qu’on doit se poser et que l’on ne va pas les occulter. On va cocher les cases. On doit choisir la destination où il y a le plus de cases de cocher.

 

 

on peut partir sur une destination 2-3 ou 4 mois, essayer de s’immerger complètement dans la population et voir comment on réagit aux problèmes. Comment on réagit à la vie locale, et ne pas s’arrêter à ça, c’est à dire quand on retourne dans son pays d’origine penser avec beaucoup de pragmatisme en disant OK je pars, mais je parts, je quitte tout avec non-possibilité de retour.

 

Après c’est un choix de location et de personne, c’est peut-être bien d’avoir été un paysan, montagnard, d’avoir été quelqu’un de la terre, quelqu’un qui a certaines valeurs. Bon si je pars et je me casse la figure c’est la honte. On a l’obligation quelque part pas forcément de réussir financièrement, mais réussir un minimum dans sa vie par ses choix et ses réalisations.

 

 

On doit se poser la question avant de partir, est-ce que je suis prêt à être un perdant, est-ce que je suis un gagnant. Alors quand on part à l’étranger ce n’est pas mieux qu’ailleurs on a deux bras, deux jambes on peut se réaliser par contre il y en a qui partent et se disent s’il y a le moindre souci je rentre chez moi, eux ils n’ont aucune chance d’y arriver.

 

Le défaut qu’il ne faut pas avoir c’est de vouloir immédiatement s’assimiler ou imiter. Les gens vont vous respecter quand vous êtes vous-même. Dès lors que vous allez vouloir imiter un Thaïlandais par exemple, tous les gens mettent le fameux pantalon de pêcheur appelé le « tarant » et les touristes et des Français portent ça sur eux et les Thaïlandais ne comprennent pas pourquoi ces gens s’habillent avec ça. Alors qu’en fin de compte, dès lors qu’on va rester à votre place, les gens seront soucieux de ce que vous êtes et chercheront à comprendre et ils vont aller vers une certaine acceptation. Il y a un référentiel qui sera créé il vient d’où, pourquoi il est comme ça, etc. Si l’on essaie de se fondre dans la foule et qu’on n’est pas de la même ethnie, les gens ne comprendront pas.

 

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La boxe thaïlandaise en 2015 elle est en train d’évoluer. Elle perd aussi de son authenticité pour de multiples raisons. La boxe évolue selon les attentes du public. Il y a aussi que les Thaïlandais eux-mêmes à des moments n’ont pas forcément joué le jeu à la fois avec l’esprit des camps de boxe et les gyms touristiques. La problématique c’est qu’un camp de boxe est touristique ou ne l’est pas. Il y a beaucoup de consommateurs qui viennent aussi pour les vacances. La problématique principale c’est que c’est gyms là ne réinjecte pas l’argent dans la boxe, les bénéfices de la boxe à travers le gym touristique servent à la création d’hôtels, à l’achat de compagnie, de jet ski, de bar, etc. Aujourd’hui on nous dit qu’il y a un décalage de génération de boxeur. Avant, au fur à mesure que les boxeurs arrêtaient leur carrière souvent ils devenaient entraineurs et créaient des camps de boxe. Aujourd’hui ce n’est plus le cas parce que l’argent n’est pas réinjecté dans la boxe. Alors il y a de moins en moins de boxeurs thaïs, de moins en moins d’entraineurs. La pratique courante et authentique de la boxe thaïe est en train de se perdre

 

La boxe à Bangkok, les touristes qui ne connaissent pas ça ! Ils croient que le boxeur est en train de gagner alors qu’il perd. La boxe est possédée par les parieurs qui mettent leur poids sur tout ce sport. Aujourd’hui, il y’a des organisations qui n’ont pas changé véritablement les règles, mais ils mettent des règles plus simples à la boxe thaïe ou il n’y a pas de pari. Par exemple Thaifight, qui permet aux gens de comprendre un peu plus facilement la boxe thaïe et d’en comprendre les règles. Contrairement à aller au Lumpinee et voir que même les professionnels de la boxe ne savent pas qui a gagné.

 

Ce n’est pas un sport de « biker », avec des règles plus simples qui permettent aussi aux gens de comprendre très facilement qui est le gagnant qui permet de faire progresser ce sport

 

À Bangkok c’est une nouvelle formule, car il faut aussi évoluer dans le temps. Le gym qui a été créé au départ c’est un gym très traditionnel. Vraiment un gym thaï, chez les Thaïs avec des Thaïs dans une pratique essentiellement thaïe. Aujourd’hui la boxe évoluant aussi, le souhait d’Antoine et de Léo étaient de créer une structure à Bangkok, dans la capitale, avec un concept tout à fait nouveau qui est plus de leur génération.

[su_box title= »Comment choisir un gym de boxe selon Serge Pinto » box_color= »#ff0000″]

1- Quand on arrive dans un gym, il faut se sentir bien : on peut avoir les meilleurs entraineurs du monde ou la meilleure structure, mais si l’on se sent pas bien dedans il ne faut pas y rester.
2- Souvent les premiers images et contacts que nous avons d’un gym vont dicter la suite.
3- Un entraineur est peut-être moins bon qu’un autre ou avec moins de référence, mais si à cet endroit vous vous sentez bien et vous faites plaisir. C’est dans cet endroit qu’il faut aller.
4- Après il faut aller voir, il faut tester, un gym ne peut pas accueillir la totalité de la clientèle, parce qu’il y a des champions dedans ou qu’il y’a tel ou tel entraineur. il faut aussi que les gens soient capables de s’adapter. Il y’a des gens qui aiment être en public, d’autres dans des gyms de petite taille, il y a toutes les configurations et il n’y en a pas une qui est meilleure que l’autre.

Retrouver le maximum de chose qui nous plait à l’intérieur.
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bobby Dennie

GetLostinAsia est édité par Bobby Dennie un canadien amoureux de l'Asie basé à Singapour qui couvre le terrain depuis 2007. visitez la page a propos GetLostinAsia is edited by Bobby Dennie a Canadian based in Singapore. I am a South East Asia travelling Junkie.I am writing and discovering asia since 2007.

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