En 2012, j’ai eu un choix crucial à faire pour décerner le 1er prix du jeu FPS de l’année entre Max Payne 3 et Bordelands 2 car, ce sont des jeux tout à fait opposés. Toutefois, je vais vous en faire la critique, car le jeu sera bientôt en spécial (rabais) sur Steam pour les soldes de l’été. Si vous n’avez jamais entendu parlé de Max Payne ou jouer à l’un des jeux de la série, il me faut alors vous faire un court résumé de l’histoire du personnage. Car, croyez-moi, la force de ce jeu-ci est vraiment le scénario qui nous accroche du début jusqu’à la fin.
Dans le jeu MP1, le joueur incarnait Max un policier, nouvellement marié et heureux. Toutefois, dans l’espace d’une soirée : tout à basculer. En rentrant du boulot, il découvre que des voyous sont entrés chez lui et sous les effets de la drogue Valkyrie, ils ont tués sa femme et son bébé. C’est assez atroce comme début de jeu et ce sera la descente aux enfers pour Max. Déprimé, il acceptera d’infiltrer les milieux mafieux afin de retrouver les principaux distributeurs de la drogue qu’il juge responsable de tous ces malheurs. Et là, la fusillade commence alors que tout New-York croule sous une tempête de neige paralysant la ville. Max prendra sa revanche sur les mafieux et il fera aussi la connaissance de Mona Sax, une femme qui poursuit des objectifs similaires aux siens. La nouveauté du jeu à l’époque était l’introduction du « bullet time », ce qui permettait de faire ralentir l’action et éviter les balles ou de se lancer dans les airs en tirant au ralenti. Hé oui, comme dans le film La Matrice. L’histoire nous est présentée comme un roman photos policier des années 50 entre les tableaux du jeu que le joueur doit explorer. Anecdote : Le personnage de Max était une modélisation visuelle du créateur du jeu et en même temps son interprète (voix) : i.e. Sam Lake.
Dans MP2 , malgré que Max Payne a été disculpé des charges criminelles qui pesaient contre lui pour avoir éliminer une bonne partie de la mafia New-Yorkaise, celui-ci n’arrive pas à se remettre de la mort de sa femme et de son enfant. Il continue à s’enfoncer dans l’enfer de l’alcool et des analgésiques. Répondant à un ordre de ses supérieurs pour aller enquêter sur un groupe de tueurs appelés les ‘Nettoyeurs‘, il retombe par hasard sur Mona Sax qu’il croyait morte. Ne l’ayant pas oublié, car ce fut la seule femme qui semblait comprendre sa douleur (et les deux personnages ont été amants pendant une courte durée), Max décide de rechercher des réponses à tout cela. Il sera encore une fois impliqué dans une situation qui est beaucoup plus énorme qu’il ne le pensait au départ et sera propulsé en plein milieu de fusillades avec de vieux rivaux mafieux et les ‘Nettoyeurs‘. Dans ce volet, on a changé le look de Max Payne que j’aimais pourtant bien dans le premier volet ainsi que sa voix. L’histoire est plus sombre mais habilement dirigée. Le « bullet time » a été amélioré dans ce jeu.
Dans Max Payne 3, Max est devenu un alcoolique et un drogué aux analgésiques, car il ne peut pas oublier son douloureux passé et tout ce qu’il a perdu. Il est devenu une loque humaine, et finit par quitter les services de police pour se laisser dépérir, voire mourir. Mais par le plus grand des hasards, quelqu’un le contacte et ce, afin de lui offrir un travail de garde du corps à Sao Paulo. Il accepte afin de refaire sa vie et en échange, il devra assurer la protection d’un homme d’affaires riche ainsi que les membres de sa famille. Toutefois, l’emploi convoité est très monotone, Max s’ennuie, et cela n’aide en rien son problème de dépendances. Coup de théâtre inattendu : Durant un party chez l’homme d’affaires, la fête se termine en carnage alors que des terroristes font irruption dans la place et kidnappent la fille du richissime. Bientôt, la situation s’envenimera davantage et ce sera de nouveau la descente aux enfers pour Max. Il sera seul dans une ville étrangère, aux prises avec des problèmes qu’il ne peut régler qu’à la pointe de son fusil…
Max Payne 3 est selon moi, un vrai chef d’oeuvre d’immersion par la qualité de ses images et graphiques très réalistes. C’est une excellente histoire, pourvue d’une bonne intrigue, et aussi accompagnée de superbes cinématiques. C’est un jeu policier, tel un bon film, adressé à un public adultes.
C’est un jeu qui se joue soit avec le clavier-souris ou configuré pour une manette Xbox360. Ce jeu, même encore aujourd’hui, est vraiment ce qui se fait de mieux comme haute qualité récréative sur le marché. Par contre, je ne vous le cacherai pas, il faut posséder un ordinateur très puissant pour le faire exécuter avec toutes les options au maximum et profiter ainsi de la beauté du jeu.
En terminant, je recommande ce jeu à tous les joueurs, fans de FPS, qui désirent non seulement d’assouvir leur passion pour le tir, mais aussi de le faire dans un contexte de qualité et à la fois fort intéressant.
Critique originalement parue sur le blog « Au coin de la critique« .
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