Près de 2 ans déjà que je suis installé à Singapour . Le temps passe vite et les choses changent à une vitesse folle. Pris en souricière au Laos à Luang prabang pendant un mois en attendant une nouvelle carte de débit. J’étais loin de me douter que ce mauvais épisode allait me propulser vers quelques choses d’inattendu.
Ma premiere taxe annuel à Singapour
Je viens de recevoir ma taxe annuelle sur le revenu, je retiens ma respiration, j’ai peur d’ouvrir l’enveloppe, je repense à combien serait le montant de la facture si je la recevais au Canada. Wow! Soulagement ma taxe annuelle est de 782 SGD. Ici tous les produits ont une taxe comprise dans le prix de 7 % avec le taux de change de .80 USD pour 1 Singapour dollars souvent ça fait cher.
Au contraire, de ce que les gens pensent et aussi fou que ça peut-être les produits électroniques sont environ 20-30% plus chère. Dur à comprendre quand on sait que la majorité de ceux-ci sont faits ici. J’imagine qu’avec le niveau de vie qui augmente en Chine, en Malaysie et en Indonésie la tendance sera renversée dans quelques années.
Pour le moment, je ne m’ennuie toujours pas de l’impôt et des taxes canadiennes un 50 % de nos revenue disparaisse sans qu’on ait touché à un cent. C’est sur que l’éducation et les soins de santé gratuits il faut que ça, ça paie. Ici, on a plus d’argent qui reste dans nos poches. Il ne reste qu’à bien l’investir comme dans une assurance. Ce n’est pas ce qui a de moins dispendieux, mais on a le choix. Je suis désolé de constater que l’argent dans ce cas précis est une forme de liberté. Je reviendrai sur les vrais couts de la vie en Asie sous peu dans un autre article.
Tous les fidèles lecteurs de « G.L.A » savent que je suis maintenant marié à une Singapourienne. En fait, tout ça s’est passé très vite. Le fait d’avoir rencontré une femme merveilleuse m’a emmené ici. Elle a même payer mon billet après elle m’a dit : « pourquoi repartir tu peux rester ici je suis sur que trouverais du boulot ». J’ai refait rapidement un nouveau cv en ajoutant un peu de paillettes. J’ai postulé à un « Max » de poste dans mon domaine sur les nombreux sites de recherche d’emploi (www.jobstreet.com.sg, http://www.jobsdb.com/ ) et même si la plupart étaient seulement adressés au citoyen ou au résident permanent. Au total j’ai dû faire une centaine d’applications. J’ai eu droit à 3 entrevues, dont une offre formelle que j’ai acceptée. Après l’employeur fait les papiers. Une fois accepter on doit passer un test de santé dont un dépistage du sida dans une clinique accréditée. Quand tout est en règle, on se présente pour la photo et la prise de nos empreintes. On reçoit ensuite sa carte officielle. Dès lors, on peut travailler légalement et entrer et sortir du pays sans problème a Singapour.
L’heure est au bilan personnel je ne regrette rien de mon passé. J’ai vu plein de musique indépendante, de rêves et de plaisir sans lendemain. Mais si c’était à recommencer, j’irai plus rapidement voir si le voyage peut m’offrir des réponses. Le fait que mon frère vivait depuis déjà plus 10 ans en Asie piquait ma curiosité. Cette rencontre avec l’Asie et sa culture, ses gens, ses religions, ses nourritures ont ouvert mon esprit et ont su exorciser les démons qui me hantaient. Je n’ai pas trouvé toutes les réponses, un sens à ma vie mais j’ai trouvé un tout nouveau système, de nouvelles routes à explorer, une nouvelle sagesse et la paix d’esprit.
J’ai tout d’abord commencé à voyager en laissant mes affaires entreposer quelque part. À chaque départ mes bagages devenaient de moins en moins lourds jusqu’à devenir un petit sac à dos. Le matériel et le confort étaient devenus secondaires, la liberté de pouvoir partir sans demander à personne avait pris toute la place. En voyage au gré du vent, les jours de la semaine, la ville ou les gens autour ne faisaient pas une grande différence. J’explorais et je profitais du moment sans penser au lendemain.
J’ai découvert un tas de gens et d’endroit fantastique. À chaque nouvel endroit on se dit c’est pas mal ici, je resterais bien pour « bout ». Seul dans la foule on oublie vite ses origines. On finit par suivre la parade sans se poser de question. Surtout en Asie du Sud Est, on prend la vie du bon côté, la température est clémente, les iles proposent du sable blanc et des eaux turquoise. Tout semble plus simple qu’en occident, tu veux ouvrir un casse-croute à cotes de ta maison ben vas-y mon homme il y a personne ne t’en empêchera. Tu veux conduire tes 5 enfants sur ta moto à la fête d’enfant pas de problème s’il arrive quelques choses « ben » tu t’arrangeras avec tes problèmes.
J’ai visiter plusieurs nouveau quartier général potentiel mais tous n’était pas à la hauteur.Koh Chang est une ile fantastique de Thaïlande, mais trop belle et détendu, Bangkok le New York d’Asie est trop rapide et fou, Ventiane n’est pas mal, mais un peu isolé, Luang Prabang j’aimais bien, mais comment trouver du boulot qui paie plus que le logis et de quoi manger. Tant d’endroit merveilleux avec tous leurs avantages et inconvénient. C’est bien beau tout ça, mais encore faut-il pouvoir y rester et y gagner sa vie sur le sens du monde. Il faut surtout un moyen de ne pas avoir à retourner au pays pour remplir les coffres à tous les 6 mois.
Je rêvais tout de même de m’installer quelque part, mais plus au Canada. Il fallait repartir à neuf dans un nouvel endroit.
Autant mieux mourir à découvrir le monde et ses nombreuses possibilités que d’attendre à se plaindre sur la terrasse d’un bistro.
Je suis sur que si demain je débarque aux mêmes endroits que je fréquentais avant mon départ. Je verrai les mêmes gens et j’entendrai les mêmes chansons avec un peu de chance dans un ordre différent.
Sans le savoir un jour par hasard perdu au Laos dans une auberge à 5 $ la nuit de Luang Prabang. J’allais rencontrer des personnes qui allaient changer le cours de mon histoire à tout jamais. Ajouter les paramètres essentiels pour reformater le disque dur de ma vie et réinstaller un système d’exploitation, installer les applications essentielles et les fichiers de sauvegarde de mon passé et expérience utile. C’est toute cette série d’aventure que vous avez pu découvrir avec moi qui m’a amené à Singapour. 5 ans sont passés depuis j’ai enfin déposé mon sac à dos ici, je suis maintenant marié, on va voir une petite fille d’ici peu et je n’ai jamais été aussi heureux de posséder trop de choses pour partir sur un coup de tête. Tout peut changer et vite ça arrive comme ça quand on ne force pas trop.
J’encourage tous mes lecteurs à explorer, à voyager et découvrir de nouveaux horizons. La plus grande aventure se vit au fond ce tous ceux qui savent sortir de leur confort quotidien. On peut enfin revenir et trouver l’ordinaire extraordinaire.
Partez voir du pays découvrez l’inconnu l’Asie pourquoi pas
N’attendez pas demain ou d’avoir les conditions gagnantes partez, tenter l’inconnu vous ne le regretterez pas je vous le garantie. Plus que jamais le monde est un grand village global. Votre présent, votre passé et votre futur est peut-être de l’autre coté de la planète où dans la rue d’a cotes à vous de découvrir si la vie ne vous plait pas ou vous êtes.
À tous le monde que j’aime et que j’ai partagé un bout de vie dite vous que vous me manquer, mais que je ne vous oublie pas si jour je passe près de chez vous je lâcherai un coup de fil de votre cote si les coeurs vous en dit allez découvrir le monde. Si c’est en Asie du Sud Est près de Singapour faites moi le savoir. On pourrait s’en boire une ou deux.
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