Le temps s’écoule rapidement malgré la lenteur de la vie en Asie déjà 6 mois de voyage parti en fumée. C’est l’heure des adieux déchirants, tout le staff, shampoo, Dima et mon nouvel amour Pearlyn me font une dernière bise ou une accolade avant le grand départ. C’est fou comment en une semaine ou un mois on peut devenir proche de gens qui étaient de parfait inconnus auparavant.
Dans le camion avec mes nouveaux amis qui m’escortent vers la gare d’autobus Dima demande à voir mon passeport. Il le cache et il dit : « non Bobby, Bobby tu reste ici avec nous». Hey! niaise-moi pas je veux pas manquer mon avion. Rusé ce sacré russe.
Je vais au guichet pour acheter mon billet d’autobus, mais le bus VIP est malheureusement complet. Je dois prendre le prochain bus public qui arrête dans plusieurs villages et prends parfois deux heures de plus. Je vais vivre l’expérience Lao jusqu’à la toute fin. Shampoo tout de suite de pensée. On a une heure avant ton départ. Allons boire de la bière au bar vietnamien d’en face. Des lanternes, un porc grillant sur le charbon de bois sur le trottoir et du karaoké confirment l’origine de ses propriétaires.
Une heure de sursis a se fendre la gueule, voir les steppettes de danse de Dima et a boire mes dernières Beerlao. On me laisse à la gare d’autobus, mais semble-t-il que le bus public ne partira pas, car il n’y pas le nombre de passagers requis. Mes accompagnateurs me souhaitent, bonne chance, on promet, de se revoir, de se donner des nouvelles et ils disparaissent dans la moiteur des rues de Luang Prabang. Je cherche une solution à mon problème. Un français et sa copine Lao dans la même merde que moi arrêtent un autobus venu du nord. Il possède des sièges de libre alléluia nous sommes sauvés.
– Le bus conduit à pleins gaz et on arrive en un peu plus de 8 heures beaucoup mieux que le 12 heures habituel.
– Arrivé à Ventiane, je marche plus loin et je me rancarde un tuk tuk.
-Il prend d’autres passagers, fais le tour de la ville et une fois une fois devant la grande maison de mon frère le chauffeur ne veut pas baisser son prix.
– Le chauffeur est près de verser une larme. OK! 35 000 kips (4.50$). j’haie le tuk tuk de Ventiane toujours en train d’essayer de nous saigner a blanc. Au moins le triple d’un habitant local.
– Je retrouve mon frère, sa femme, la famille et les enfants pour l’instant de quelques heures
– Fatigué, épuisé de ce voyage d’autobus inconfortable j’essaie de dormir, mais en vain.
– On regarde les nouvelles télévisées en provenance du Canada, c’est semble-t-il la canicule, quoi 2 jours de 30 degrés et c’est l’hystérie générale
– On donne des conseils comment survivre à cette température.vraiment une belle société nivelée par le bas et régie par la peur.
– Mon frère vient me porter à l’arrêt d’autobus près du marché du matin de Ventiane, les chauffeurs de tuktuk voyant mon gros sac à dos nous sollicitent avec enthousiasme.
– Je dis au revoir à mon frère. Je vais prendre l’autobus, au moins on est sur du prix qu’on aura à payer.
– J’achète mon billet pour la frontière pour la modique somme de 15 000 kips, un peu moins de 2 dollars (15000 kips).
– Je me réalise une fois assis dans le bus que je ne suis pas dans le bon véhicule. Je sors à toute vitesse. Mon sac est coincé au fond de la soute à bagages.
– On arrive à la frontière Lao, j’attends mes bagages, mais cette fois il reste dans le bus le temps qu’on traverse la frontière
– Je veux échanger mes kips en baht ou en US au comptoir d’échange Lao, car en dehors du pays je ne pourrais plus rien faire avec cette devise, mais les autres passagers se dirigent rapidement vers le poste de douane et je ne veux pas manquer le bus et perdre mon sac
– Le douanier regarde mon passeport et mon fameux liquid paper, sort de sa cabine pour aller le contrôler. Il revient et fini par étamper et me laisser sortir…fiouf j’ai eu chaud!
– C’est la première et la dernière fois qu’on applique du liquid paper dans mon passeport, car la prochaine fois on me collera une amende ou pire la prison.
– Je vais enfin changer mes kips en baht rapidement.
– L’autobus traverse la frontière thaïlandaise, cette fois-ci on passe assez rapidement.
– Première fois que je vois une fouille de bagage en Thaïlande, mais seulement pour les Thaïs, surement des conséquences des manifestations des chandails rouges.
– On attend dans le bus, pas évident de rassembler 90 personnes après le contrôle et passage de 2 postes frontaliers
– Les minutes s’envolent, je m’impatiente, il me reste à peine plus d’une heure pour me rendre à la gare et pour acheter mon billet de train. Je n’ai pas envie de le maquer ou de finir toute la nuit assis à trois sur un étroit banc de bois.
-Tout le monde fini par revenir à sa place, on repart, mais comble du malheur c’est l’heure de pointe à travers un chantier routier, mais pourquoi tous ses obstacles.
-J’arrive à la gare saute en vitesse dans un jumbo. vite à la gare s.v.p.!
– Le chauffeur se moque un peu de moi, pourquoi venir à nong Khai la gare est juste a cotés du poste frontière. Tu as fait tout ce chemin pour rien. Oui, c’est mon erreur il faut demander un billet pour le friendship bridge et prendre une moto taxi de la frontière Thai. C’est beaucoup plus rapide et on n’a pas à attendre que les autres retournent des postes frontière.
– Il ne reste que des places dans les wagons-lits climatisés pour 570 bath soit près de 20 dollars pas problème donnez moi en un.
horraire et tarif des train de Thailande
– Des gens sympathiques sont assis près de moi un irlandais professeur d’anglais à Bangkok depuis 7 ans et sa blonde thai
– On cuve quelques bières achetées au marché de la station avant notre départ
– Curieusement cette fois il n’y pas de vendeur itinérant qui nous offre, eau, Pepsi ou encore de la bonne
– Des patrouilles militaires ne cessent de passer dans le wagon contrôlant les passagers, j’ai aussi remarqué que les portes entre chaque wagon sont fermées encore un compliments des chandails rouges encore je suppose.
– On se rend au wagon-restaurant ou fumer est toléré contrairement au reste du train.
– Les policiers et les militaires sortent du wagon situé à l’arrière et semble quelque peu amoché par la boisson.
– Je demande l’addition, oh my buddha la dernière fois j’avais payer dans les environs de 60 bahts (2 $) la grosse bière la c’est 130 bahts (4,33 $) la facture est salé. Je proteste un peu, mais je finis par régler l’addition
– Un peu plus tard. L’Irlandais est complètement saoul et il tombe sur le plancher du wagon, je le relève tant bien que mal. Il dit paie l’addition pas de problème je te le remets au wagon. je paie en rouspétant un peu
– Plus tard l’addition finale arrive, c’est la total la facture est salé je fulmine un peu, l’irlandais chancelant dit c’est OK, je dis ne t’inquiète pas. J’argumente, mais on menace de faire venir la police. Je paie et on se casse vers notre lointain wagon.
– L’irlandais insiste pour finir sa bière je la verse dans le lavabo et lui dit : « non t’en pas vraiment plus de besoin, c’est assez… ».
– Je me couche dans mon lit climatisé, je me réveil au petit matin le train est maintenant dans l’éternelle banlieue de Bangkok -L’irlandais file à l’anglaise sans me rendre mon argent ou m’inviter chez lui…beau moron… à suivre
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